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Précieux vêtements liturgiques de Randan
Conférence par Lionel Arsac, conservateur du Patrimoine à Versaillles.
La chapelle du Domaine de Randan possède un spectaculaire ensemble de vêtements liturgiques confectionnés dans de précieux tissus commandés par Napoléon mais utilisés par Louis Philippe pour les offrir…
Communique-de-presse-L_ARSAC-def-1
Pour info, voir + / site Inventaire Ile de France..
. Présentation La cathédrale de Meaux ne possède que des ornements liturgiques postérieurs à la Révolution. Parmi ceux-ci, le plus remarquable est le grand ornement blanc offert par le roi Louis-Philippe en 1837. Il a été confectionné par la maison Biais dans des tissus d’ameublement. L’ornement de Meaux, loin d’être unique en son genre, se place d’ailleurs dans une série de commandes offertes entre 1837 et 1839 par Louis-Philippe aux cathédrales d’Arras, de Versailles, de Saint-Flour, du Puy et d’Evreux, ainsi qu’à la basilique de Saint-Denis et aux églises Saint-Germain l’Auxerrois à Paris et Saint-Jean-Baptiste à Randan, dans le Puy-de-Dôme, où Madame Adélaïde avait un château qui fut l’une des résidences d’été favorites de la famille d’Orléans – ce qui explique la présence inattendue de cet ornement particulièrement éclatant dans une petite église des confins de l’Auvergne. Tous ces ornements ont été taillés par la maison Biais dans des soieries lyonnaises qui avait été commandées soit par le souverain régnant, soit sous l’Empire, dans le double but de meubler luxueusement les demeures royales (ou impériales) et de relancer les fabriques de Lyon. Historique Ce remarquable ornement blanc a été offert à la cathédrale de Meaux par le roi Louis-Philippe en 1837. L’évêque alors en place était Mgr Gallard, auparavant confesseur de la duchesse d’Orléans (devenue la reine Marie-Amélie). L’ornement a été confectionné par la maison Biais à Paris. il est caractéristique de l’époque, à la fois par sa forme (coupe droite de la dalmatique) et par les tissus employés. Ce sont des tissus à bouquets et guirlandes de grosses fleurs, fabriqués pour l’ameublement et non pour une fonction liturgique. Il s’agit en l’occurence d’une soierie lyonnaise commandée en 1811 au fabricant Grand Frères pour la chambre à coucher de l’Empereur à Versailles, et finalement utilisée en partie en 1821 pour la chambre de la duchesse d’Angoulême aux Tuileries. Les tissus restés sans emploi furent remis au chasublier Biais pour en faire des ornements sacerdotaux.
La cathédrale de Meaux ne possède que des ornements liturgiques postérieurs à la Révolution. Parmi ceux-ci, le plus remarquable est le grand ornement blanc offert par le roi Louis-Philippe en 1837. Il a été confectionné par la maison Biais dans des tissus d’ameublement. L’ornement de Meaux, loin d’être unique en son genre, se place d’ailleurs dans une série de commandes offertes entre 1837 et 1839 par Louis-Philippe aux cathédrales d’Arras, de Versailles, de Saint-Flour, du Puy et d’Evreux, ainsi qu’à la basilique de Saint-Denis et aux églises Saint-Germain l’Auxerrois à Paris et Saint-Jean-Baptiste à Randan, dans le Puy-de-Dôme, où Madame Adélaïde avait un château qui fut l’une des résidences d’été favorites de la famille d’Orléans – ce qui explique la présence inattendue de cet ornement particulièrement éclatant dans une petite église des confins de l’Auvergne. Tous ces ornements ont été taillés par la maison Biais dans des soieries lyonnaises qui avait été commandées soit par le souverain régnant, soit sous l’Empire, dans le double but de meubler luxueusement les demeures royales (ou impériales) et de relancer les fabriques de Lyon.
Historique
Ce remarquable ornement blanc a été offert à la cathédrale de Meaux par le roi Louis-Philippe en 1837. L’évêque alors en place était Mgr Gallard, auparavant confesseur de la duchesse d’Orléans (devenue la reine Marie-Amélie). L’ornement a été confectionné par la maison Biais à Paris. il est caractéristique de l’époque, à la fois par sa forme (coupe droite de la dalmatique) et par les tissus employés. Ce sont des tissus à bouquets et guirlandes de grosses fleurs, fabriqués pour l’ameublement et non pour une fonction liturgique. Il s’agit en l’occurence d’une soierie lyonnaise commandée en 1811 au fabricant Grand Frères pour la chambre à coucher de l’Empereur à Versailles, et finalement utilisée en partie en 1821 pour la chambre de la duchesse d’Angoulême aux Tuileries. Les tissus restés sans emploi furent remis au chasublier Biais pour en faire des ornements sacerdotaux.
Pour info, voir + / site Inventaire Ile de France..
. Présentation La cathédrale de Meaux ne possède que des ornements liturgiques postérieurs à la Révolution. Parmi ceux-ci, le plus remarquable est le grand ornement blanc offert par le roi Louis-Philippe en 1837. Il a été confectionné par la maison Biais dans des tissus d’ameublement. L’ornement de Meaux, loin d’être unique en son genre, se place d’ailleurs dans une série de commandes offertes entre 1837 et 1839 par Louis-Philippe aux cathédrales d’Arras, de Versailles, de Saint-Flour, du Puy et d’Evreux, ainsi qu’à la basilique de Saint-Denis et aux églises Saint-Germain l’Auxerrois à Paris et Saint-Jean-Baptiste à Randan, dans le Puy-de-Dôme, où Madame Adélaïde avait un château qui fut l’une des résidences d’été favorites de la famille d’Orléans – ce qui explique la présence inattendue de cet ornement particulièrement éclatant dans une petite église des confins de l’Auvergne. Tous ces ornements ont été taillés par la maison Biais dans des soieries lyonnaises qui avait été commandées soit par le souverain régnant, soit sous l’Empire, dans le double but de meubler luxueusement les demeures royales (ou impériales) et de relancer les fabriques de Lyon. Historique Ce remarquable ornement blanc a été offert à la cathédrale de Meaux par le roi Louis-Philippe en 1837. L’évêque alors en place était Mgr Gallard, auparavant confesseur de la duchesse d’Orléans (devenue la reine Marie-Amélie). L’ornement a été confectionné par la maison Biais à Paris. il est caractéristique de l’époque, à la fois par sa forme (coupe droite de la dalmatique) et par les tissus employés. Ce sont des tissus à bouquets et guirlandes de grosses fleurs, fabriqués pour l’ameublement et non pour une fonction liturgique. Il s’agit en l’occurence d’une soierie lyonnaise commandée en 1811 au fabricant Grand Frères pour la chambre à coucher de l’Empereur à Versailles, et finalement utilisée en partie en 1821 pour la chambre de la duchesse d’Angoulême aux Tuileries. Les tissus restés sans emploi furent remis au chasublier Biais pour en faire des ornements sacerdotaux.
La cathédrale de Meaux ne possède que des ornements liturgiques postérieurs à la Révolution. Parmi ceux-ci, le plus remarquable est le grand ornement blanc offert par le roi Louis-Philippe en 1837. Il a été confectionné par la maison Biais dans des tissus d’ameublement. L’ornement de Meaux, loin d’être unique en son genre, se place d’ailleurs dans une série de commandes offertes entre 1837 et 1839 par Louis-Philippe aux cathédrales d’Arras, de Versailles, de Saint-Flour, du Puy et d’Evreux, ainsi qu’à la basilique de Saint-Denis et aux églises Saint-Germain l’Auxerrois à Paris et Saint-Jean-Baptiste à Randan, dans le Puy-de-Dôme, où Madame Adélaïde avait un château qui fut l’une des résidences d’été favorites de la famille d’Orléans – ce qui explique la présence inattendue de cet ornement particulièrement éclatant dans une petite église des confins de l’Auvergne. Tous ces ornements ont été taillés par la maison Biais dans des soieries lyonnaises qui avait été commandées soit par le souverain régnant, soit sous l’Empire, dans le double but de meubler luxueusement les demeures royales (ou impériales) et de relancer les fabriques de Lyon.
Historique
Ce remarquable ornement blanc a été offert à la cathédrale de Meaux par le roi Louis-Philippe en 1837. L’évêque alors en place était Mgr Gallard, auparavant confesseur de la duchesse d’Orléans (devenue la reine Marie-Amélie). L’ornement a été confectionné par la maison Biais à Paris. il est caractéristique de l’époque, à la fois par sa forme (coupe droite de la dalmatique) et par les tissus employés. Ce sont des tissus à bouquets et guirlandes de grosses fleurs, fabriqués pour l’ameublement et non pour une fonction liturgique. Il s’agit en l’occurence d’une soierie lyonnaise commandée en 1811 au fabricant Grand Frères pour la chambre à coucher de l’Empereur à Versailles, et finalement utilisée en partie en 1821 pour la chambre de la duchesse d’Angoulême aux Tuileries. Les tissus restés sans emploi furent remis au chasublier Biais pour en faire des ornements sacerdotaux.
samedi 06 avril à 15 h 00 min – 17 h 00 min
Gratuit
entrée gratuite